Les 11 tendances des médias sociaux à suivre en 2023
Il est parfois difficile de savoir quelles tendances des médias sociaux méritent intéresse. Nous vous déblayons le terrain pour 2023.
Il est parfois difficile de savoir quelles tendances des médias sociaux méritent intéresse. Nous vous déblayons le terrain pour 2023.
Il n’est pas toujours évident de travailler dans un secteur qui se transforme plus vite qu’un Power Ranger. Face à des médias sociaux qui évoluent sans arrêt, vous vous demandez sans doute ce qui est in et ce qui ne l’est pas, mais aussi comment intégrer les nouvelles tendances à votre stratégie. Sachez que nous sommes nombreux à nous poser cette question. Par chance, nous avons des réponses à vous offrir.
Nous avons examiné les 9 tendances clés décrites dans notre rapport Tendances des médias sociaux 2023, ainsi que les données de notre enquête menée auprès de plus de 10 000 marketeurs pour vous présenter cette liste de 11 tendances marketing qui domineront les médias sociaux en 2023. Elles changeront peut-être même votre façon de travailler.
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Dans nos prédictions sur les médias sociaux pour 2022, nous avions prédit que TikTok deviendrait un réseau incontournable pour les activités marketing… et nous avions vu juste.
Mais cette année, nous allons pousser cette prédiction encore plus loin.
En 2022, TikTok a déployé de nombreuses fonctionnalités qui montrent que le réseau ne cherche pas à séduire que les marketeurs. Son objectif est simple : devenir le réseau social de choix pour tous.
Longtemps connue pour sa capacité d’innovation (son format vidéo a inspiré les Reels de Meta et les Shorts de YouTube, rien de moins), la plateforme propose depuis cette année 7 fonctionnalités directement inspirées de ses concurrents :
Ces nouvelles fonctionnalités, ses partenariats avec Linktree, Shopify et Woocommerce, mais aussi des rumeurs sur l’arrivée d’une application de podcasts, suggèrent que TikTok cherche à devenir une « super appli ».
Une super appli est une application tout-en-un qui inclut un réseau social, une messagerie, des services, des systèmes de paiement et tout ce que vous utilisez habituellement sur Internet.
TikTok s’intéresse aussi de près au monde réel. D’après les bruits de couloir, l’entreprise chinoise construirait des entrepôts à Seattle et Los Angeles pour attaquer Amazon sur le terrain de l’e-commerce.
Mais ces paris osés vont-ils tous être couronnés de succès ? C’est bien possible.
TikTok continue de faire des adeptes (1,023 milliard d’utilisateurs actifs au 3e trimestre 2022). L’application se classe aussi régulièrement en première place pour le temps passé et le sentiment global de ses utilisateurs.
D’après Google Trends, l’intérêt pour les publicités TikTok (un bon indicateur de l’intérêt que les entreprises portent à une plateforme) a augmenté de 1 125 % depuis 2020.
Cet intérêt ne vient pas de nulle part. Les revenus publicitaires de Tiktok augmentent si rapidement qu’ils devraient égaler ceux de YouTube en 2024. Même si Google et Meta dominent largement l’espace publicitaire digital, ce résultat reste incroyable pour un média social international.
Mais que veulent dire tous ces chiffres pour les entreprises ? Eh bien, si la vôtre n’a pas encore rejoint TikTok, il va être temps qu’elle s’y mette.
BeReal est une application de partage de photos qui encourage chaque jour ses utilisateurs à partager une photo non filtrée et non retouchée avec un groupe d’amis. Si une photo n’est pas prise pendant la fenêtre de 2 minutes suivant la notification, une mention indique ce retard.
Ce réseau a été lancé fin 2019, mais ce n’est qu’en 2022 que sa popularité a vraiment explosé. Il s’agit ainsi de l’application de réseau social la plus téléchargée sur l’App Store en octobre 2022. Elle a été installée environ 29,5 millions de fois au total.
D’après Google Trends, les recherches d’explication sur BeReal et sur l’application elle-même ont décollé à la mi-2022.
Les utilisateurs sont majoritairement des jeunes filles. La moyenne d’âge est inférieure à 25 ans.
L’application ne contient aucune publicité ou fonctionnalité destinée aux entreprises pour le moment, ce qui contribue à son attrait.
listen, we're in the golden age of bereal. no ads, nobody's parents are on it, we still get an adrenaline rush when the ⚠️ goes off. none of these things will last. we must savour the moment
— Jacob Rickard (@producerjacob) July 20, 2022
BeReal rappelle les débuts des médias sociaux, une époque où l’on se contentait de publier des photos pour partager sa vie avec ses proches, bien avant l’avènement des contenus organisés et la multiplication des publicités que l’on connaît aujourd’hui.
Même la communication officielle de BeReal reprend les codes des échanges entre meilleurs potes. Après une panne durable de son application, l’entreprise s’est ainsi contentée de tweeter « tout roule ». Cette approche est bien différente des stratégies de communication professionnelles des autres grandes plateformes.
Puisque nous sommes sur le sujet des pannes, notons que cette hausse soudaine de popularité semble avoir pris de court le réseau. Les bugs et interruptions de service sont fréquents, car la plupart des utilisateurs ouvrent l’application et publient leurs photos en même temps. Ce problème pourrait freiner la croissance de l’appli.
Les utilisateurs sont aussi limités à 500 amis, ce qui signifie que votre marque ne pourra pas y déployer sa stratégie marketing habituelle.
Malgré tout, la popularité de BeReal a attiré l’attention de marques comme e.l.f., Cosmetics, Chipotle et Pacsun. TikTok et Instagram ont chacun copié la fonction d’utilisation des deux caméras (mais nous ne connaissons encore personne qui l’utilise).
Pour toutes ces raisons, nous parions que BeReal jouera un rôle clé en 2023. Même si l’application ne passe pas l’année, elle joue déjà un rôle certain.
Elle représente à la perfection ce qu’attend la génération Z des médias sociaux : des contenus sans filtre et libres, qui ne cherchent pas à vous vendre quelque chose ou à vous plonger dans la déprime. Les médias sociaux doivent être fun, et rien de plus.
L’avenir nous dira si BeReal résiste ou non à la pression de la monétisation via les entreprises. Pour le moment, contentez-vous de garder l’œil sur ce réseau.
La gestion d’Instagram s’est avérée un peu chaotique en 2022, avec de nombreuses mises à jour et retours en arrière dignes des Kardashian. Nous sommes pourtant persuadés qu’Instagram reste une plateforme incontournable pour les marques.
Pourquoi ?
Par ailleurs, Instagram mise encore beaucoup sur la vidéo. Par exemple, toutes les vidéos Instagram sont désormais des reels, que l’algorithme voit d’un très bon œil. Pour les marketeurs, cela signifie une chose : publier des reels Instagram est le meilleur moyen d’être découvert par de nouvelles personnes.
Google Trends montre que l’intérêt pour les reels a connu un pic après l’annonce par Adam Mosseri que toutes les vidéos Instagram allaient devenir des reels (juillet 2022).
Par chance, avec la montée en puissance de TikTok, des shorts YouTube et des shorts Amazon Video (??!), vous pouvez recycler vos vidéos courtes sur toutes les plateformes (même si aucune ne recommande officiellement de le faire). Pensez juste à enlever les logos et filigranes de chaque réseau !
De temps à autre, une nouvelle application de médias sociaux vient transformer la façon dont nous créons et consommons du contenu. Snapchat a ainsi inauguré les contenus éphémères, et TikTok les vidéos courtes. En 2020, Clubhouse a lancé (ou essayé de lancer) l’audio social.
Alors que le réseau a un temps été vendu comme la « prochaine révolution » des médias sociaux, force est de constater qu’une vague de clones lui mène aujourd’hui la vie dure. Soyons honnêtes. Quand avez-vous entendu parler de Clubhouse pour la dernière fois ?
Vous avez du mal à vous en souvenir ? Nous aussi.
Nick Martin, notre spécialiste de l’engagement social (que nous avions justement interviewé au sujet de Clubhouse lors de la naissance du réseau) a beau y mettre les formes, son avis est clair :
« Clubhouse nous a montré que l’audio social était un moyen tout à fait viable de partager du contenu. Les réseaux bien établis l’ont remercié pour ses efforts et copié ses fonctionnalités. Twitter Spaces domine désormais le secteur et même si Clubhouse existe toujours, ce n’est pas le premier choix des internautes. »
Pour lui, Twitter Spaces a davantage trouvé son public au sein des entreprises, car la fonctionnalité intègre une application déjà utilisée, avec un public déjà captif. Au vu de la maturité actuelle du marché, il est trop difficile de trouver son public en partant de zéro avec un format coûteux sur une nouvelle application… Sauf si cette application est TikTok, bien entendu (voir notre tendance n°1).
Après des débuts en fanfare début 2021, l’application a vu son nombre de téléchargements décliner peu à peu.
Autre signal inquiétant ? Certains dirigeants de Clubhouse ont quitté le navire.
C’est par exemple le cas d’Aarthi Ramamurthy, ancienne responsable du développement international du réseau et co-animatrice de « The Good Time Show ». Elle a non seulement quitté Clubhouse, mais aussi migré son émission sur YouTube. Voilà qui n’inspire pas vraiment confiance.
L’audio social reste quoi qu’il en soit expérimental, sans chef de file évident :
Enfin, les données montrent que l’audio social ne prend pas.
Ces données ne sont pas encourageantes, mais certaines personnes estiment que l’audio social pourrait séduire un public de niche. Par exemple, les Spaces Twitter réservés aux abonnés Super Follows Spaces permettent aux créateurs d’organiser des événements audio exclusivement pour leurs abonnés payants. Discord, la plateforme connue pour ses communautés de niche, a récemment déployé sa propre fonction d’audio social, les salons de conférence.
Avez-vous remarqué la multiplication des publications personnelles sur LinkedIn ? Ce type de contenu restait jusque-là cantonné à Facebook.
Ne vous inquiétez pas, nous l’avons noté, nous aussi. Des PDG en larmes aux parents débordés publiant des photos de leurs enfants en passant par des conseils d’allaitement, la plateforme prend un virage nettement plus personnel. Certaines personnes utilisent même la plateforme pour trouver l’amour. Pourquoi ?
L’algorithme de LinkedIn a-t-il évolué pour favoriser davantage les publications personnelles ? La pandémie a-t-elle fait disparaître la limite entre vie personnelle et vie professionnelle ?
Cette évolution est-elle liée au fait que Facebook, le réseau de choix pour ce type de contenu, est en mauvaise posture, alors que la confiance envers LinkedIn et le taux d’engagement du réseau restent élevés ? Ou alors, les autres réseaux sociaux paraissent-ils tellement saturés que LinkedIn semble être une solution pour attirer l’attention ?
En 2021, nous avions remarqué que comme sur Twitter, les publications LinkedIn ne contenant pas de liens étaient plus performantes que celles qui en contenaient. Nous avions ainsi suggéré que l’algorithme avait évolué pour favoriser le contenu incitant les utilisateurs à rester plus longtemps sur la plateforme. Cette constatation semble toujours d’actualité. La plupart des publications virales cette année mêlent format long de storytelling personnel et photos (presque comme des billets de blog) au détriment des liens vers des contenus hébergés sur d’autres sites.
Quoi qu’il en soit, cette tendance bien moins « professionnelle » ne paraît pas devoir disparaître de sitôt.
Pas de panique, nous n’allons pas vous encourager à tenter votre chance avec votre future âme sœur potentielle. Pour le moment, contentez-vous des stratégies suivantes :
Le contenu généré par les utilisateurs (CGU) désigne habituellement le contenu créé par des personnes lambdas sur les médias sociaux et non par les marques. Par exemple, plutôt que de publier une photo d’un produit réalisée par un photographe professionnel, Nike pourrait republier une photo d’un client satisfait arborant fièrement ses chaussures flambant neuves.
Le CGU constitue une mine d’or pour les marques en quête de notoriété et d’une relation plus étroite avec leurs clients. Il s’agit d’une validation sociale respirant l’authenticité, qui offre à son auteur le sentiment de se distinguer. Deux avantages majeurs pour doper la fidélité à la marque.
Cela étant dit, nous avons récemment constaté que la génération Z ne percevait absolument pas ce type de contenu ainsi. Pour ses représentants, il s’agit avant tout de publications créées par des marketeurs freelances ou des micro-influenceurs pour le compte d’entreprises.
Pour ces jeunes, les marques paient les « créateurs de CGU » pour qu’ils produisent du contenu qui ait l’air de CGU organique.
En voici un exemple :
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À la différence des influenceurs traditionnels, qui assurent la promotion de marques sur leurs propres profils, les créateurs de CGU confient le contenu qu’ils ont créé à la marque pour qu’elle les diffuse sur ses différents canaux. Ils sont ainsi moins des défenseurs de la marque que des créateurs de contenu rémunérés.
Nous estimons que ces deux définitions du CGU vont continuer de coexister pendant quelque temps. Mais une tendance plus vaste se dégage clairement : les marques sous-traitent leur activité en lien avec les médias sociaux aux acteurs de l’économie de la création.
L’année dernière, nous avons évoqué l’importance toujours plus grande des partenariats avec des influenceurs. En 2023, les entreprises (en particulier les plus grandes) vont continuer de solliciter l’aide des créateurs de contenus afin de toucher leur public idéal.
D’après l’enquête Tendances des médias sociaux 2023 réalisée par Hootsuite, 42 % des entreprises de plus de 1 000 employés travaillent avec des créateurs, contre seulement 28 % de celles comptant moins de 100 employés.
Mais il existe un nouveau profil au sein de l’économie de la création à ne pas négliger : les créateurs de contenu freelances, qui ne sont pas nécessairement des influenceurs, mais qui maîtrisent les médias sociaux sur le bout des doigts et vendent leurs services aux marques.
Cette évolution est tout à fait logique : les reels et les TikToks se montrent de plus en plus populaires, et leur création nécessite une palette de compétences bien spécifiques, comme la maîtrise technique et un vrai charisme. Faites-nous confiance, tout le monde n’est pas capable de créer un reel ou un TikTok valable.
Par ailleurs, le CGU classique ne génère plus autant de valeur sur les médias sociaux. C’est vrai, la validation sociale reste importante pour les clients potentiels, mais les algorithmes favorisent aujourd’hui les vidéos, et il y a donc peu de chances qu’une photo des chaussures que je viens d’acheter arrive dans le fil de nombreux utilisateurs.
Enfin, les budgets des campagnes marketing sont sur la sellette (la récession arrive), et les entreprises se tournent donc vers des moyens plus économiques de créer du contenu. Pour des besoins ponctuels, l’intérêt d’un freelance paraît évident. Pour nous, cette tendance va s’amplifier en 2023 et au cours des années suivantes.
D’après une étude interne de Google, 40 % des 18-24 ans se servent désormais des médias sociaux comme de leur principal moteur de recherche. En septembre 2022, le New York Times a même proclamé que « pour la génération Z, TikTok est LE moteur de recherche ».
Partout dans le monde, les internautes de tous âges utilisent les médias sociaux pour se renseigner sur les marques.
Parallèlement, nos propres recherches internes (autrement dit, le test que nous avons réalisé sur le compte Instagram de l’un de nos rédacteurs) ont révélé que l’utilisation de légendes aux mots-clés optimisés plutôt que de hashtags permettait d’étendre la portée de 30 % et de doubler l’engagement.
Le rapport sur les tendances 2023 de Hootsuite vient confirmer cette idée en révélant que les 16-24 ans utilisent davantage les médias sociaux pour se renseigner sur les marques auprès desquelles ils souhaitent faire des achats que les moteurs de recherche.
Mais alors, quelles conséquences ont ces phénomènes pour les pros des médias sociaux ?
Il est temps d’intégrer l’identification des mots-clés dans votre stratégie digitale. Plutôt que d’aligner les hashtags après avoir terminé votre publication, identifiez les mots-clés populaires pour déterminer quel contenu a la cote.
Même si vos efforts ne se traduisent pas par une hausse massive du trafic et de l’engagement, ils ne seront pas vains : vous aurez au moins trouvé de nouvelles idées de publications.
Voici un autre conseil concernant la recherche sur les médias sociaux. Le responsable marketing des médias sociaux de Hootsuite, Brayden Cohen, vous invite à considérer vos profils sur les médias sociaux comme autant de mini pages de destination.
« La recherche Google ne va jamais disparaître. Pour autant, les habitudes changent. Les internautes utilisent désormais les médias sociaux pour trouver de nouveaux produits. Auparavant, je pense qu’ils n’allaient sur les médias sociaux que pour lire des avis ou apprendre à connaître une marque. Désormais, ils y vont avec l’intention de faire des achats…Pour moi, cette évolution impose de changer de perspective. Je traite nos pages sur les médias sociaux comme des mini pages de destinations et sites web. J’essaie d’imaginer nos canaux sur les médias sociaux comme étant notre principal canal d’achat. »
Depuis la nuit des temps… Enfin, depuis 2008, avec le lancement par Facebook et YouTube de leurs applications mobiles, les utilisateurs des médias sociaux font défiler les vidéos en mode muet. Plusieurs études ont ainsi confirmé que jusqu’à 85 % des vidéos des médias sociaux sont regardées sans le son, en particulier dans les lieux publics. Conséquence directe, une vidéo a 80 % de chances en plus d’être vue jusqu’au bout si elle est sous-titrée.
Maintenant que les vidéos courtes (les TikToks, en réalité) dominent l’Internet, nous prédisons qu’en 2023, les vidéos seront sous-titrées par défaut. Trois raisons à cela :
L’année dernière, le social commerce a été l’une des grandes tendances des médias sociaux. Alors que les ventes ont dépassé les 350 milliards de dollars en Chine, les marketeurs d’Amérique du Nord et d’Europe ont tout mis en œuvre pour tenter de profiter de ce nouveau moyen de générer des revenus directement sur les médias sociaux.
Pourtant, les consommateurs de ces deux régions n’ont pas été autant séduits que leurs homologues chinois par cette nouvelle tendance. Certains réseaux sociaux ont ainsi fini par restreindre leurs fonctionnalités dédiées au shopping (et en particulier au shopping en direct, moins prisé par les marchés occidentaux) :
Est-ce que cela veut dire que les promesses du shopping sur les médias sociaux ne vont pas se concrétiser aussi vite que prévu ?
Peut-être.
Une enquête menée auprès de 10 000 consommateurs du monde entier par Accenture révèle que beaucoup d’entre eux n’ont pas confiance dans le processus d’achat sur les médias sociaux.
Leur plus grande peur ? Que leurs achats ne soient pas protégés ou remboursés. Ils doutent également de la qualité et de l’authenticité des produits et vendeurs sur les médias sociaux. Enfin, leur troisième inquiétude est liée au refus de partager leurs informations financières avec les réseaux.
Nous avons posé une question similaire aux personnes interrogées dans le cadre de l’établissement de notre rapport : quels sont les plus grands obstacles auxquels sont confrontés les consommateurs sur les médias sociaux ? Les réponses qu’elles nous ont données étaient proches.
Malgré ces résultats peu encourageants, les données eMarketer indiquent que le social commerce représente toujours un marché immense et en croissance, même aux États-Unis.
Certes, le nombre de nouveaux acheteurs ralentit depuis la pandémie, mais fin 2022, les consommateurs déjà convertis ont dépensé 110 $ de plus sur les médias sociaux qu’en 2021. Le principal moteur de la croissance des nouveaux acheteurs est TikTok. Ces chiffres suggèrent qu’en dépit des problèmes de confiance que nous avons mentionnés, le public commence à considérer les médias sociaux comme un canal d’achat et l’utilise de plus en plus.
Et si le shopping en direct n’a pas trouvé son public dans le monde occidental, cela ne veut pas dire pour autant que le social commerce va disparaître. En effet, il peut prendre de nombreuses formes, notamment des publications/publicités permettant de faire des achats, le shopping en réalité augmentée, des parrainages et même des marketplaces dédiées à l’occasion, comme Facebook Marketplace. Tous ces modes d’achat sont prisés en Amérique du Nord et en Europe.
En vérité, https://www.theinformation.com/articles/instagram-scaling-back-shopping-features-amid-commerce-retreatde nombreuses personnes pensent que la disparition de l’onglet Acheter d’Instagram (et d’autres fonctionnalités de shopping organique, comme le shopping en direct et les liens d’affiliation) a pour but de lier les revenus issus du social commerce plus directement aux publicités. Cette volonté est d’autant plus visible maintenant que les « publications recommandées » sont incluses dans l’algorithme gérant les fils. Dit autrement, les réseaux veulent que leurs utilisateurs fassent leurs achats sur leur plateforme, mais en passant par de la publicité payée, car ils peuvent ainsi prélever leur dîme.
Les entreprises de vente au détail et d’e-commerce doivent suivre de près les évolutions du social commerce. Celles qui ciblent majoritairement le marché occidental doivent s’assurer de maîtriser cet art avant leurs concurrents.
La nouvelle va être rude pour la génération Y, et en particulier pour ses membres qui n’ont pas encore fait le deuil de leurs jeans skinny : les GIF, en plus d’être les représentants inefficaces d’une technologie plus vieille qu’Internet, sont aussi totalement has been.
Parmi toutes les tendances des médias sociaux de l’année, celle-ci nous fait vraiment de la peine.
Sur quels éléments nous basons-nous ? Eh bien, la valeur de Giphy, le moteur de recherche spécialisé dans les GIF, a diminué de 200 millions de dollars depuis son pic en 2016. Le moteur lui-même l’avoue : « Certains signes montrent un déclin global de l’utilisation des GIF, lié à une lassitude des utilisateurs et partenaires de contenus. Ce type de contenu est passé de mode en particulier chez les plus jeunes, qui jugent qu’il s’agit d’un moyen de communication de “boomers” et “gênant”. »
Mais le fait que les GIF de réaction appartiennent au passé ne veut pas dire que toutes les images animées doivent passer à la trappe. Les stickers restent un must dans vos stories Instagram… même si oui, techniquement, il s’agit de GIF. De même, la création d’animations pour illustrer un tutoriel ou le fonctionnement d’un produit reste bien plus simple que de demander à un utilisateur de regarder une vidéo entière. C’est du moins ce que pense Denea Campbell, la stratégiste du marketing par e-mail de Hootsuite.
Parmi toutes les tendances des médias sociaux de 2023, c’est cette dernière qui nous laisse le plus perplexes.
En 2022, l’actualité des médias sociaux a enchaîné les rebondissements, avec l’entrée en scène de plusieurs milliardaires. Elon Musk, Peter Thiel et l’artiste anciennement appelé Kanye West ont suivi les traces de Donald Trump (Truth Social) et de Jeff Bezos (qui a acheté Twitch en 2014) et financé, acheté (ou essayé d’acheter) leurs propres plateformes de médias sociaux.
À l’heure où nous écrivons cet article, Elon Musk a officiellement finalisé l’achat de Twitter pour 44 milliards de dollars. Kanye West a proposé d’acheter Parler (un réseau social de droite axé sur la liberté d’expression avec seulement 50 000 utilisateurs actifs quotidiennement) en octobre 2022. Quant à Peter Thiel, il a financé Rumble, une plateforme vidéo conservatrice, en 2021.
Nous pensons que cette tendance va se poursuivre en 2023, à mesure que les médias sociaux resserrent leur emprise sur la société et le monde des affaires, et que la mise en doute de l’objectivité des algorithmes augmente (ainsi que la peur de la censure et des fake news). Peut-être même que d’autres milliardaires essaieront de créer leur propre réseau, comme l’a fait l’ancien président des États-Unis, Donald Trump.
Toutefois, cette dernière option est moins probable, car le réseau de Donald Trump n’est pas parvenu à atteindre une masse critique, et il n’existe encore aucun exemple réussi de réseau social récent construit autour d’une personnalité. Il est plus raisonnable de penser que les personnes disposant des fonds nécessaires continueront d’essayer de prendre la main sur les réseaux déjà établis.
Si le monde prend cette direction, nous espérons vraiment que Rihanna va racheter Snapchat et MacKenzie Scott Pinterest (voire Goodreads, tant qu’à faire).
Les entreprises ne peuvent pas réellement décider quels milliardaires achètent quelles plateformes de médias sociaux. Vos options sont en réalité limitées :
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Avec des fichiers de Konstantin Prodanovic.
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